Une évolution impressionnante pour les professionnels de la rédaction
Hier soir, j’ai testé ChatGPT avec GPT-4 et j’ai été impressionné par la mise à niveau efficace apportée par cette nouvelle version. Le degré de nuance, la maîtrise du propos, le respect des consignes, et la force de proposition m’ont particulièrement marqué. GPT-4 est capable d’incarner des rôles, d’inventer des scènes et de développer un propos argumenté avec une facilité déconcertante.
Durant mon test d’une heure et demie, je n’ai constaté aucune hallucination. GPT-4 a démontré une connaissance précise du web, par exemple en créant un post LinkedIn respectant parfaitement les règles de la plateforme. De plus, il a réussi à incarner un personnage de série télévisée avec une justesse surprenante.
GPT-4 est une version corrigée, mature et évoluée de GPT-3, surpassant les critiques précédemment formulées à l’égard de son prédécesseur. J’encourage tous les rédacteurs à s’intéresser de près à ChatGPT, qui peut être un outil précieux pour mieux comprendre un client, écrire des lettres de prospection, définir des sujets à traiter, étudier le positionnement marketing, et bien plus encore. GPT-4 est actuellement disponible avec l’offre payante de ChatGPT et sera probablement déployé pour tous les utilisateurs plus tard.
Des performances supérieures et un raisonnement amélioré
Selon un article d’Hortense Goulard paru dans Les Echos, OpenAI affirme que GPT-4 dépasse ChatGPT, son prédécesseur, en termes de capacités de raisonnement et de fiabilité factuelle. Les réponses fournies par GPT-4 auraient 40% moins de probabilité de contenir des erreurs factuelles par rapport à celles de GPT-3.5, le modèle sur lequel ChatGPT était basé.
Cette nouvelle itération semble également avoir gagné en précision, apportant des réponses pertinentes à des questions auxquelles GPT-3.5 ne pouvait répondre de manière satisfaisante. De plus, GPT-4 a acquis de nouvelles compétences, telles que l’analyse d’images et la capacité d’en tirer des conclusions pertinentes.
Un outil aux implications complexes pour les rédacteurs web
Face à ces avancées, il est crucial pour les rédacteurs de s’intéresser de près à GPT-4. Ce dernier peut être utilisé pour approfondir la compréhension d’un client, rédiger des lettres de prospection, identifier des sujets à traiter, étudier le positionnement marketing, cerner les personae, déterminer des objectifs de communication, définir un ton ou un propos, etc.
Toutefois, l’utilisation de GPT-4 soulève des questions d’éthique et de responsabilité pour les rédacteurs web. Le recours à une intelligence artificielle pour générer du contenu implique de repenser la manière dont les professionnels du secteur abordent leur travail et les valeurs qui y sont attachées. Il est également nécessaire de prendre en compte les implications en termes de propriété intellectuelle et de respect des droits d’auteur.
L'impact de l'intelligence artificielle sur la rédaction web
Les progrès réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle ont des conséquences considérables pour le métier de rédacteur web, et GPT-4 en est un exemple frappant. Les géants de la technologie se livrent une bataille acharnée dans ce domaine, comme en témoignent les annonces de Microsoft et Google, qui prévoient d’intégrer respectivement GPT-4 et Bard à leurs moteurs de recherche.
Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel pour les rédacteurs web de se tenir informés des dernières avancées technologiques et d’adapter leur travail en conséquence. Il s’agit de tirer parti des outils d’IA pour améliorer la qualité et l’efficacité de la rédaction, tout en conservant l’expertise humaine et l’éthique professionnelle qui font la valeur ajoutée des rédacteurs.
La collaboration entre l'homme et la machine pour une rédaction optimisée
Plutôt que de considérer l’IA comme une menace pour les rédacteurs web, il est préférable d’adopter une approche collaborative et complémentaire. Les modèles de langage tels que GPT-4 peuvent servir d’assistants précieux pour les rédacteurs, en leur fournissant des idées, des suggestions et des analyses pour enrichir leur travail.
Les compétences humaines restent indispensables pour apporter une touche personnelle, un positionnement marketing et de communication, une sensibilité de discours et une compréhension du public cible que l’IA ne peut pas égaler.
En combinant les forces de l’intelligence artificielle et de l’expertise humaine, les rédacteurs web pourraient continuer à créer du contenu de qualité réellement supérieure et mieux adapté encore aux besoins de leur audience.
Une révolution en cours, mais pas sans défis
Le lancement de GPT-4 marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’intelligence artificielle appliquée à la rédaction web. Les améliorations apportées par ce modèle de langage offrent des opportunités considérables pour les rédacteurs, qui pourront s’appuyer sur cet outil pour optimiser leur travail et accroître leur productivité.
Cependant, il convient de rester vigilant face aux questions éthiques et légales soulevées par l’utilisation de l’IA dans ce domaine. Les rédacteurs web devront trouver le juste équilibre entre l’exploitation des avancées technologiques et le respect des principes fondamentaux de leur métier. En collaborant avec l’intelligence artificielle, les rédacteurs pourront continuer à innover et à se démarquer dans un environnement en constante évolution. Pour vous équiper au mieux dans cette nouvelle ère, inscrivez-vous à notre mini-formation gratuite “Rédacteur Hybride : Next Generation”.
Fondateur du Cercle des Rédacteurs, Formateur, accompagnateur et podcasteur. vous n’avez pas fini de m’entendre !
1 réflexion sur “J’ai testé GPT-4, L’IA qui bouscule le monde de la rédaction”
Bonsoir, merci pour ce très bel article. Une superbe démonstration de la capacité de Chat GPT4, que j’ai testé également (aujourd’hui). Je suis entièrement d’accord avec vous, bien que je ne sois pas encore “officiellement” des vôtres, il est indispensable pour les rédacteurs web de découvrir et de considérer l’existence de l’IA. Elle peut être un réel gain de temps et d’optimisation en matière de qualité de travail sans pour autant remettre en question le potentiel et capacités réelles des rédacteurs. Un juste équilibre, comme en toutes choses, tel que vous le dites si bien.