Chapitre 1 - la Promesse de la Meilleure Formation du Monde
Chapitre 1 - la Promesse de la Meilleure Formation du Monde
J’avais très envie de créer cette formation parce que je me réjouissais de l’impact qu’elle allait avoir autour de moi, et même sur le Web des prochaines années. Les entreprises travailleraient avec des rédacteurs qui s’impliqueraient dans leur communication. Les tarifs grimperaient avec le ROI. De nouvelles figures émergeraient. Nous aurions enfin un corps, une âme même peut-être ? Quoi de plus exaltant que de partir au combat pour changer les choses en mieux pour le futur ?
Mais il fallait que je rassemble autour de cette vision des gens qui ne l’avaient jamais pratiquée auparavant. Je la savais bonne, mais mon expérience de formateur m’avait montré qu’il fallait faire vivre cette transformation pour la comprendre réellement. Comment convaincre des gens de me suivre et de me confier la somme folle de 10 000 € pour construire une route pour eux ?
Le nom de la MFM ne m’est pas apparu tout de suite. Je voyais pulluler des formations décevantes en grand nombre, avec des noms improbables, toujours dans la surenchère des promesses de plaisir, de puissance, de revenu, de niveau, et j’ai cherché à mon tour un nom puissant, qui dise sans ambiguïté « On sera mieux que ce qu’on vous propose, il faut nous croire ! ».
J’avais cette image du ‘phare dans la nuit’, de la ‘carte maritime’, mais aussi de ‘la promesse qui ne doit plus décevoir’. Il y avait aussi cette idée que là où nous irons, il n’y aura plus de concurrence en termes de qualité d’enseignement.
La promesse doit donc être extrêmement simple, mais surtout extrême : ‘Nous allons tenir notre promesse, quel qu’en soit le prix’.
Alors ce sera la Meilleure Formation du Monde ou Rien.
Comme quand on fait ‘Tapis’ au Poker.
Elle doit tenir sa promesse pour avoir une raison d’exister dans ce milieu où trop de formateurs utilisent des recettes de cuisine de marketing pour dépouiller des élèves sans ressources, sans contrepartie solide, en les laissant couler juste après, comme pour se débarrasser de corps devenus encombrants.
Cela fait des années que je fais le tri dans mes recrutements à l’agence, entre des rédacteurs qui savent à quoi ils servent et ceux qui font semblant de le savoir. J’ai écarté les seconds, comme on détourne les yeux devant ceux qui n’ont pas eu la même chance que d’autres dans leur vie pro, les oubliés de la rédaction web.
On peut changer ça, en une fois, pour toujours, si on le fait bien.
Voilà la promesse. Il ne reste plus qu’à lui apporter beaucoup de force pour rassembler et la rendre concrète.
Pour ce que j’ai en tête, j’ai besoin d’argent, de beaucoup d’argent. Des intervenants, des vidéos, des auteurs variés, des témoignages, du savoir, de la culture, des ebooks, des mini-chapitres complémentaires, et une extension progressive des contenus sur des années : Et surtout qu’un débutant ou un rédacteur peuvent tous deux grandir de ce qu’ils y trouveront. Que leur regard change sur le rôle du rédacteur sur le web.
Il me faut 100 personnes pour croire avec moi à cette promesse pour la rendre réelle.
Nous sommes le 12 février 2020.
Je ne sais pas encore où je vais, mais je pars à leur rencontre.
Il me faut 3 vidéos pour poser la base de mon raisonnement, et un live pour annoncer mon idée.
"Aidez-moi à financer la Meilleure Formation du Monde pour notre métier ! On l’appellera exactement comme ça !"
Si vous m’en donnez les moyens, je tiendrai parole, je m’y engage !’
On crée le groupe des consultants, afin que ceux qui financent puissent suivre et conseiller tout au long du développement du projet.
Je ne sais pas pourquoi j’ai tant confiance dans ce projet.
Il doit naître, peu importe les difficultés, c’est tout.
Voici la promesse faite ce jour-là à celles et ceux qui acceptent de faire naître ce projet avec moi.
Une formation ouverte aux débutants, accessible à tous les niveaux tarifaires, faite par des pros, qui parle de la réalité du métier, avec une redéfinition du rédacteur Web en y incluant la communication et le marketing.
Former les pros de demain sans perdre personne.
Le chemin entre l’idée et la réalisation va être très long, mais à présent, on sait où on va. On a énoncé la promesse…
Camille partage cette volonté de monter le niveau des jeunes rédacteurs et de casser les illusions et les fausses promesses des vendeurs de rêves qui les ciblent.
Elle signera une introduction au Storytelling, un glossaire et 3 pages sur le métier d’aujourd’hui. Elle validera aussi en partie les choix du programme pour la partie savoir-faire.
C’est une grande force de la savoir à nos côtés pour ce projet fou à la promesse impossible. C’est bien son style, tiens.
Je ne connais pas tous les rédacteurs de France, mais ceux que je connais et dont j’estime le plus la qualité de travail sont ou ont été dans l’équipe freelance de l’Agence SEOmantique.
Je vais demander à ces figures habituellement de l’ombre de se révéler un peu et de dévoiler leur réalité aux élèves.
Fanny Arnoux
Paul Engel
Valérie Marignale
Alexia Peytoureau
Magali Badolo
Je veux cette approche multiple et non unique et dogmatique, parce que je crois en ce dicton africain : « Il faut tout un village pour élever un enfant ».
Parmi les premiers Ebooks que j’espérais en prolongement des cours, il y avait le grand fantasme des freelances, le nomadisme digital. Paul Engel, un partenaire de l’Agence SEOmantique, très connu pour ses innombrables voyages de par le monde (et auteur d’un superbe Podcast de voyage) s’engage sur un projet d’Ebook sur le sujet pour les élèves !
Rien de tel qu’un vrai voyageur pour nous raconter une vie de voyages.
La MFM doit résoudre deux grands problèmes. Accompagner les élèves vers une transformation profonde de leur perception du métier de rédacteur et surtout leur permettre d’avoir du recul sur le sens qu’ils y mettront.
L’Ikigaï est le modèle qu’il nous faut.
Aimes-tu ce que tu fais ?
Le Monde a-t-il besoin de ce que tu fais ?
Sais-tu bien faire ce que tu fais ?
Le Monde paye-t-il pour ce que tu fais ?
Au croisement de ces 4 questions, dit-on, il y a l’Ikigaï.
À la fin de chacune des 4 parties qui reprennent les questions de l’Ikigaï, l’élève devra être capable d’y répondre sincèrement.
Tel est l’objectif : Ne pas s’interroger sur le métier avant de le connaître, mais bâtir le métier en remontant ces interrogations jusqu’au « Oui » pour chaque réponse.
Voici deux des meilleurs SEO français actuels. Ce sont aussi mes amis. Ils ont accepté de superviser la partie SEO de la formation et d’y intervenir eux-mêmes en tant qu’experts. Merci encore pour votre disponibilité et votre engagement !
C’est un mois très intense.
Chaque jour, je publie de nouveaux détails de la promesse, dès qu’une idée ou un nouvel accord est trouvé.
L’engagement est long, ou semble long en tout cas. Des soutiens spontanés poussent à leur tour la MFM sur de nombreux réseaux, et je continue de communiquer.
On arrive à un seuil d’engagement de 80 places vendues sur 100. J’ai assez d’argent pour qu’on se lance. Les 20 places restantes seront quant à elles vendues sans pression par la suite.
J’ai ressenti au quotidien beaucoup de résistances au long de ce mois. Je pensais que ça serait plus simple, mais les gens sont devenus très méfiants sur les promesses des formateurs. Je comprends bien, et c’est tant mieux, d’ailleurs. Ils attendent la preuve.
Nous avons rassemblé assez d’argent pour financer les intervenants, la caméra et les micros, les services e-learning, le développement du site, l’hébergement, le service vidéo, la relecture générale, etc.
Il reste le plus dur : Imaginer la MFM.
Après deux semaines de travail, je propose aux consultants la validation de la première partie : Aimes-tu ce que tu fais ?
Le but est ici d’installer une vraie culture, un vrai contexte et une vraie définition au métier de rédacteur web afin de pouvoir y développer du savoir et du savoir-faire bien organisé par la suite. Et surtout, cela aide chaque élève à se positionner sur les attentes de ce métier, et donc à répondre à la première question de l’Ikigaï.
Le plan est validé par les élèves financeurs devenus de précieux consultants. On lance la production !