11 gestes de technophile bons pour l’environnement
Écolo dans l’âme, vous pensiez qu’il suffisait de ne plus imprimer vos documents pour réduire votre empreinte carbone sur l’environnement ? Erreur, notre impact de rédacteur web technophile dépend également de notre manière d’utiliser nos outils numériques. Car oui, nos ordinateur, smartphone et autres tablettes font exploser notre consommation électrique et polluent, faute de recyclage efficace. Mais saviez-vous que nos modes de communication dématérialisés et le stockage des données ont un impact énergétique considérable ? Alors adoptez ces quelques gestes simplissimes qui rendront votre univers pro plus green.
Les secrets verts du rédacteur web : l’art de maîtriser ses mails
Impossible d’envisager notre activité sans communication « par voie dématérialisée ». Si l’expression sonne joliment à l’oreille, elle n’en reste pas moins très trompeuse, puisque l’envoi d’un mail utilise des équipements bien réels — ordinateur, box, serveurs… — et énergivores. Or quelques réflexes simples dans les modalités d’envoi peuvent alléger notre empreinte sur l’environnement. 3 facteurs essentiels sont déterminants :
- Multiplier le nombre de destinataires équivaut à multiplier son impact écologique. En sélectionnant les personnes véritablement concernées par le message (ah les listes de diffusion !), on facilite le travail de chacun, et on fait gagner du temps et de l’énergie à tous ! De même, ne multipliez pas les supports de communication pour le même message (mail, réseaux sociaux…).
- Allégez vos messages pour réduire votre impact : les pièces jointes peuvent être optimisées (fichiers compressés, PDF basse définition…). Pensez aussi à les supprimer dans vos réponses.
Pour transmettre des documents, les sites de transfert de fichiers lourds ne sont malheureusement pas très écologiques : mieux vaut utiliser une clé USB ! Sachez également que les liens hypertextes ont un impact moins important qu’un document en p. j. - Supprimez les mails dès qu’ils deviennent inutiles, surtout sur vos webmails, pour limiter les espaces de stockage. 30 mails archivés représentent une ampoule allumée durant une journée.
Surfez sur le web en mode écolo
Cette constatation est forcément culpabilisante pour un rédacteur ou une rédactrice eco-friendly, mais les requêtes web ont également un impact considérable, dont le tribut dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées. Il est possible d’en limiter les effets grâce à quelques habitudes plus vertueuses :
- Éliminez les spams grâce à un antispam efficace ;
- Allez directement à l’adresse d’un site : tapez-la dans la barre de recherche, utilisez l’historique de vos consultations, ou mieux, créez des favoris pour vos sites de référence ;
- Affinez votre requête en formulant des mots-clés pertinents. C’est certes la base de notre métier, mais c’est plus green de le rappeler.
- Privilégiez les navigateurs les moins énergivores : Internet Explorer et Firefox se trouvent être moins gourmands que Chrome, selon l’étude Web Energy Archive pour l’ADEME.
- Utilisez un logiciel permettant de bloquer les animations flash, très gourmandes, des pages consultées.
Apprenez que le cloud n’est pas si écolo qu’on croit
Bien pratique pour accéder à ses données, où que l’on soit, avec n’importe quel équipement, on stocke de plus en plus en externe, sur le cloud ou des serveurs de stockage de données en ligne qu’on imagine immatériels. Mais le cloud ne peut exister sans data centers très énergivores. Des gestes écoresponsables ?
- Comme pour vos mails, triez et jetez ce dont vous n’avez plus besoin : musiques, photos, dossiers stockés sur disque dur et cloud… Nettoyez régulièrement vos équipements qui n’en seront que plus efficaces.
- Privilégiez la consultation et le stockage des données en local. Cela évite des allers-retours entre votre équipement et les serveurs.
- Optez pour un classement clair de vos fichiers pour y accéder le plus rapidement possible.
Le dilemme du technophile nomade
Bonne nouvelle pour les rédacteurs web adeptes du nomadisme : une recherche internet d’une minute sur ordinateur portable ne nécessite que 20 watts, contre 100 sur un appareil fixe. Un enthousiasme à tempérer néanmoins, puisque les aficionados des liaisons Wi-Fi consomment plus que s’ils étaient connectés par câble Ethernet. (Si, si, ça existe encore !)
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